Depuis la mi-octobre le Palais Omnisports de Paris-Bercy, s’appelle « Accorhotels arena POPB », un nom très facile à mémoriser et dont l’usage va être vite généralisé par les amateurs de spectacles musicaux et sportifs. Après l’Allianz Riviera de Nice, le Matmut Atlantique de Bordeaux, le Matmut Stadium de Lyon, la MMArena du Mans ou le Kindarena de Rouen, voilà de nouveaux ravages du naming qui consiste à donner le nom d’une marque à un équipement public. La fragilité de cette opération publicitaire est démontrée à Montpellier où le groupe Park and Suites lâche l’aréna, baptisée de son nom depuis mai 2011. Mais d’autres pratiques de dénomination se déploient ici. D’un autre genre. Selon le décompte de « Georges Frêche L’Association », 26 rues ou équipements portent le nom de l’ancien maire de Montpellier et président de Région. Ces appellations commémoratives qui se répandent ont au moins un avantage : elles sont faciles à retenir.