• Coup de patte. Dans son livre « Dire du mal », le sémillant Claude Sérillon donne un sacré coup de patte à ses ex-confrères, taxés de conformisme, veulerie, hystérie, course à l’audience, addiction au spectaculaire et dopage à l’immédiateté. Qui peut dire que tout cela est entièrement faux ?
  • « Une folie »: Alain Weill, le patron du groupe Next Radio TV (BFM TV, RMC), qualifie ainsi le projet de chaîne publique d’information en continu annoncé par France Télévisions et Radio France. Il est bizarre ce tenant du libéralisme, ce capitaine d’industries médiatiques, ce défenseur de la libre concurrence… qui lui est hostile quand elle provient du secteur public.
  • Euros. Ah, la réduction répétée des budgets « communication » ! Chacun s’accorde à dire que la communication n’a pas de prix. Certains pensent qu’elle s’appuie sur des valeurs. Malheureusement, elle a un coût.
  • Femmes. Depuis quelques années, la profession de communicant public se féminise. Est-ce un bien ? Un mal ? Répondre, jamais ! Pas question de me fâcher, ni avec mes amis, ni avec mes amies.
  • Territoire. Nous en avons plein la bouche, nous communicants publics : « Le territoire de la collectivité », « identité du territoire », « marketing territorial ». Avez-vous entendu un habitant dire « Je suis fier de mon territoire » ou « Je vis dans un territoire déshérité » ? Il ne faudrait pas que nous cultivions une communication… hors-sol.